Archive for octobre, 2010

Découvertes de la semaine…

Coucou…

Alors durant la semaine, je découvre énormément de choses…

Voici donc ujn petit résumé de quelques sites assez chouettes, de groupes de musique,…

Les sites

Bird on wire ~ C’est un site de boutique en ligne où l’on trouve des bijoux sympas, des objets de la vie de tous les jours originaux,… [par exemple ? une spatule pour retourner les crêpes en forme de guitare, des pots en forme de cup cakes, des savon en forme de sucettes, en forme de glaces, une fleur composée de postit-pétales, un moulin à poivre en forme de rubik’s cube,…] Bref, facile pour colorer un peu une vie monotonne… [Mineurs : demandez l’accord de vos parents avant de commander des trucs 😉 ]

Un forum : Si les mots : Gothique, liberté et espoir vous inspire, vous passionne, n’hésitez pas y faire un tour 🙂 C’est un forum tout récent d’une amie. Il a été ouvert hier et compte 3 membres… Vous pouvez y poster vos textes, y discuter avec des filles, faire de belles rencontres,… Bref, c’est un forum commençant très bien ^^

Un livre

J’ai lu le deuxième tome d’une trilogie de Pierre Bottero. La  trilogie se nomme : La quête d’Ewilan. Elle est donc composée de 3 livres, D’un monde à l’autre, La frontière de glaces et L’île du Destin.

J’ai lu les deux premiers tomes et franchement, j’ai adoré ! je vais bientôt lire le 3ème tome 🙂

voici un résumé (source : ici)

Ce n’est que le résumé du premier tome [pour ne pas dévoiler trop de l’intrigue]

La vie de Camille, adolescente surdouée, bascule quand elle pénètre par accident dans l’univers de Gwendalavir avec son ami Salim. Là, des créatures menaçantes, les Ts’liches, la reconnaissent sous le nom d’Ewilan et tentent de la tuer. Originaire de ce monde, elle est l’héritière d’un don prodigieux, le Dessin, qui peut s’avérer une arme décisive dans la lutte de son peuple pour reconquérir pouvoir, liberté et dignité. Épaulée par le maître d’armes de l’empereur et un vieil érudit, Camille parviendra-t-elle à maîtriser son pouvoir ?

 

Un film

the Basketball diary : Un film que j’ai vu mercredi et que j’ai trouvé très touchant… avec Leonardo Dicaprio. Le film offre une approche directe sur la drogue, et son enfer… Je vous met un résumé trouvé ici

La lente descente aux enfers de Jim Carroll, qui malgré sa passion pour l’écriture et le sport n’échappera pas à l’accoutumance de la drogue. Confronté à la dure réalité et à l’absurdité de la vie à la mort de son ami Bobby, il va sombrer dans une vision de plus en plus surréaliste des choses et perdre le contact avec la réalité.

Et voilà 🙂

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L’encre coule…

 #Bonheur au passé…#  

 

Quand j’eus enfilé mon châle, je me dirigeai vers la sortie. C’était fini. Tout l’espoir s’était envolé, comme un oiseau qui quitte son nid pour ne plus revenir. Si je franchissais cette porte, je ne pourrais plus changer d’avis. Jamais plus je ne verrai son visage. Ses yeux dorés qui s’étaient éteints depuis peu. Sa chaleur qu’il émanait de son corps, ses mots doux qu’il me chuchotait, plus rien ne serait comme avant. J’en tremblais encore. Mes mains froides ne parvenaient plus à se chauffer.  
   
Si je quittais cette pièce, je serai obligée d’effacer toute cette période qui fût heureuse un court instant de ma vie. Mais je ne m’en souciai plus. Pouvait-on vraiment me reprocher de vouloir tout quitter ?  
   
Dehors il faisait sombre. Seule la lune de son grand éclat parvenait à percer ce noir pesant. Les néons rouges et bleus se réfléchissaient dans les flaques d’eau me faisaient encore sombrer dans mes songes. Je repensais à ces journées ensoleillées où il m’emmenait dans les bois, il pensait toujours à prendre tout dont ce pouvais rêver. Il faisait l’impossible pour mon bonheur. Son dernier souhait était de me ramener la lune. Celle qui ce soir était étrangement grande. Elle était si belle, je l’enviais de sa blancheur si pure. La lune était chanceuse, elle avait le droit de traverser le ciel tout en épiant le moindre détail.  
   
Si seulement ce soir-là, si seulement j’avais pu épier … Si seulement à force de l’avoir observé, j’aurais pu connaître ses pensées secrètes. Cet astre connaissait les secrets de tous. Je m’en voulais de l’envier.   
Je continuai à marcher,  pressant mon pas. Je gardai les yeux dirigés vers le ciel, mais je ne pus observer les étoiles. Les nuages étaient si nombreux et épais, ils étouffaient ces lueurs.  
 De vagues souvenirs m’envahissaient… Je revoyais toute ma vie, je me ressassais chaque parcelle de mon existence, je me remémorait les erreurs que j’avais commises, celles sans qui aujourd’hui, je serai tellement mieux, je ne serais pas ici, le couteau à la main…  
Je continuai à m’égarer dans mes souvenirs. Je ne sus jamais déclarer mes sentiments, pourtant en sa présence tout était limpide. Quand il est parti, il a laissé en moi cette impression de vide. Je savais que plus jamais, je rirai aux éclats comme auparavant. Plus personne ne m’attendrait, à part mon chat. C’est bien le seul qui ne m’ait jamais laissé tomber. Je me sentais seule…si seule…  
   
J’aperçu un éclat sur ma joue. C’était la seule étoile qui trouait la couche des nuages. C’est à ce moment que je pris pour définitivement ma décision. Je ne pourrai pas reconstruire ma vie car la coupure fut trop soudaine. Je n’avais pas pu ma préparer pour surmonter cette étape de ma vie.  
   
Fatiguée, je m’entendis sur l’herbe humide et fraîche. Le brouillard était si dense qu’on ne pouvait voir le paysage qu’à travers un claque brumeux.  
   
J’observais les silhouettes qui se dessinaient et s’effaçaient quand le brumer se dissipait et se reformait.  
Je sentais l’humidité du soir qui s’installait. Un peu de fraîcheur sur mon visage …  
   
Le ciel grondait de plus en plus fort et devenait menaçant. C’était si beau, si magique. Mais la fatigue me gagnait, je levai mon bras, la lame au bout brillait… je levai l’autre bras, et là, je fis l’entaille… Des filets rouges commencèrent à couler, mes forces me quittaient… Je tremblais. Peu à peu, je me sentie entourée d’une vague de chaleur puis un air glacial m’enveloppa… Ma vue se brouilla, mes membres s’engourdirent, et je sombra.  

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